Portrait de Jeannine Ipersiel

Micheline et Stéphan Sarnowski

Une série proposée par Micheline et Stéphan Sarnowski

Les responsables du journal souhaitaient présenter un personnage du
Village. Après l‘abbé Férard, voici son tour… Certains connaissent son
nom, d’autres son visage mais tous n’ont pas fait le rapprochement.
Après ces quelques lignes, ce sera chose faite…

Jeannine Ipersiel aux commandes des légendes de Corroy lors de la médiévale – Photo Daniel Meunier


Jeannine, peux-tu nous résumer ton parcours ?
Très jeune, je me suis occupée de mouvement de jeunesse dans la région
de Charleroi où je suis née il y a déjà 76 ans ! Je ne renie pas mon
caractère « carolo » : franc-parler, cœur sur la main, toujours prête pour
tout et tous… mais aussi un peu chef !
Mon métier d’institutrice fut vraiment une vocation et m’a permis de débuter dans la région
de Charleroi, en Allemagne pour les enfants des militaires et ensuite à Corroy pour
quelques intérims, à Fleurus, à Namur au lycée et enfin à Sombreffe où j’ai terminé ma
carrière. Apprendre à apprendre, à découvrir, à réagir, à utiliser ses connaissances, à
prendre conscience de ses possibilités… une vraie passion mais quelle récompense
lorsqu’une lueur brillait dans les yeux.
Comment es-tu devenue une Castellocorylétienne ?
J’ignorais l’existence de Corroy jusqu’en 1965, date où avec mon mari et mes enfants,
nous nous sommes installés au 3 rue des Marronniers. L’espace, la campagne, le
paysage, le calme… le bonheur ! Le village me plut.. et j’y suis toujours !
Tu as toujours été (hyper) active au sein du village…
Oui, certains anciens se souviennent du manège et des fameux concours hippiques, chez
moi au Cercle de l’Orneau. Jumpings, dressage, attelages, randonnées… mais aussi
messe de la St-Hubert au château, défilé de chars à la fête de la St-Lambert, repas de
chasse… Le village vivait au rythme des courses de motos, des jeux de balle-pelote, des
matchs de basket, des cours et fêtes de gymnastique… plein d’activités qui attiraient tout le
village !
Que d’activités… et chez toi ?
Chez moi rien n’a changé. Toujours autant d’agitation, de va-et-vient, les occasions sont
belles pour se retrouver : 4 enfants, 7 petits-enfants, 5 arrière-petits-enfants… plus des
jumeaux pour bientôt sans oublier conjoints, copains, amis… l’ambiance joyeuse est
assurée. Nos joies et nos peines se vivent, se partagent ensemble.
Une date pivot : 1996…
Oui 1996, fin de mes activités professionnelles et entrée dans le monde des loisirs. Une
nouvelle vie commençait… Que faire pour occuper ce temps de « repos » ? L’asbl Les
Faisans
étant déjà active, j’ai pris le train en marche… et hop c’était parti. A la fête de
septembre, 1er d’une longue série : le stand des crêpes !
Et ce fut aussi le début du TOP 50 ?
Avec Josette Demeure et Marie Rowies, l’idée de créer un groupe de rencontres (attention
pas matrimoniales) germa dans nos têtes bien pensantes. Le TOP 50 était né ! Nous
avions la cinquantaine, de l’ardeur au cœur, des projets en vue et du temps à partager…
En 20 ans, rien n’a changé, le plaisir de se voir est toujours aussi fort. Les mardis bavards,
les excursions en Belgique et dans les pays voisins, les marches, les cours de gym
douce… que d’occasions de passer de bons moments.